Voici
Jay Siemens


 

La recherche de la photo parfaite ressemble à la poursuite du poisson parfait – la tâche est impossible en apparence, mais suffisamment stimulante pour que les photographes et les pêcheurs y retournent jour après jour. C’est cette passionnante quête de la perfection qui motive le travail de Jay. Canne à pêche dans une main et appareil photo dans l’autre, l’amour de Jay pour la photographie est né sur les lacs, les étangs et partout où sa quête de la prochaine prise le menait. Jay a récemment déménagé à Kenora, en Ontario, où il passe ses journées à pêcher dans le nord-ouest de l’Ontario, au Manitoba et ailleurs.

 

Est-ce que la pêche et l’eau ont fait partie de ton enfance?

Je suis né et j’ai grandi à Altona, au Manitoba. À part un canal local, il n’y avait pas beaucoup de possibilités pour pêcher près de chez moi. Mais grâce au soutien de ma famille, j’ai pu faire le tour des différents lacs et rivières du Manitoba pour satisfaire ma soif de pêche. C’est à mon grand-père que je dois mon obsession pour la pêche. Chaque été, ma famille louait un chalet au parc provincial de Whiteshell, dans l’est du Manitoba. C’est là que mon amour pour ce sport s’est épanoui!

 

Quand tu étais enfant, quels étaient les « pêcheurs héros » qui t’ont inspiré?

J’ai grandi en regardant les émissions de pêche à la télévision le samedi et le dimanche matin. J’ai rêvé que peut-être, un jour, je pourrais faire la même chose, et mes parents ne m’ont jamais laissé croire que c’était impossible. J’ai grandi en admirant Bob Izumi, Italo Labignan et les gars de In-fisherman. Ce qui me motive? Je vis mon rêve d’enfant, je ne le tiendrai jamais pour acquis. C’est ce qui me pousse, même les jours difficiles, à me donner à fond et à essayer de créer le meilleur contenu possible.

 

Décris le moment où tu as réalisé que la pêche était plus qu’un simple passe-temps, mais plutôt un mode de vie.

Je pense qu’au moment où j’ai commencé à être guide, j’ai réalisé que ce serait plus qu’un simple passe-temps, que ça pourrait devenir une carrière et un style de vie. Aujourd’hui, quand les gens me demandent ce que je fais, je leur réponds que je suis vidéaste, parfois je leur dis que je suis un youtubeur, et ils me regardent avec un air confus en me demandant si je suis capable de gagner ma vie en faisant ça. Je suis ici pour dire que c’est possible!

 

 

Quel est ton meilleur souvenir avec Alumacraft?

J’aime la polyvalence de mon Alumacraft. Le premier Alumacraft de ma famille était un Tournament Pro 175 Tiller. Je l’ai emmené partout, de la côte ouest du Canada aux Grands Lacs, et jusqu’au Mexique. Les voyages sur la route avec notre premier bateau font partie de mes meilleurs souvenirs... et c’est un bateau qui est toujours utilisé aujourd’hui!

 

Quelle est la fin de journée idéale pour toi? As-tu une recette de poisson préférée?

Le meilleur moyen de célébrer une journée réussie sur l’eau, c’est avec un bon repas sur la rive. Rentrer au chalet à la tombée de la nuit, prendre un verre et cuisiner les poissons pour la famille, c’est tout simplement parfait. J’aime tellement ça que mon complice et moi avons créé notre propre entreprise de pâte à frire pour le poisson. C’est un petit projet parallèle qui nous passionne. L’une de mes façons préférées de préparer le poisson, c’est à la mode Buffalo. On commence par enrober le poisson d’une sauce ÉPICÉE Catch and Cook, puis on le fait frire à 375 degrés. Ensuite, on égoutte l’huile, on fait fondre du beurre et on ajoute de la sauce épicée, puis on remet le poisson dans l’huile et on le remue. Bouchées de poisson Buffalo sans arêtes! MMMMMMmmmmmm.

 

En pleine saison de pêche, combien d’heures passes-tu sur l’eau, et quels vêtements et accessoires sont les plus utiles pour toi?

En pleine saison de pêche, je passe probablement en moyenne trois à quatre jours par semaine sur l’eau. Je préférerais pouvoir pêcher sept jours sur sept, mais avec le tournage vient le montage. C’est le métier! Pour l’équipement que j’apporte en bateau, je suis un amateur de technologies. J’adore les nouvelles technologies d’imagerie en direct et ce qu’elles m’ont permis de réaliser dans le domaine de la pêche. De plus, j’essaie toujours de simplifier le plus possible la partie tournage de mon travail. J’utilise mon système Alumatrac pour fixer mes caméras et même pour installer un convertisseur qui me permet de m’assurer que les batteries des caméras sont toujours chargées pendant les longues journées.

 

 

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui commence à se découvrir une passion de la pêche?

Si j’étais une personne qui vient de découvrir sa passion pour la pêche, j’essaierais de me créer une solide communauté. J’ai toujours aimé l’expression « la communauté avant la compétition ». Je sais que la pêche peut parfois être un sport compétitif, mais je pense qu’il est important de se rappeler que nous sommes tous là pour la même raison : nous aimons tous aller sur l’eau et attraper du poisson. Si vous cherchez à améliorer vos compétences de pêcheur, je vous conseillerais de travailler comme guide de pêche. Il n’y a rien de mieux que de passer tous les jours sur l’eau pour améliorer vos compétences. Au bout du compte, n’oubliez pas que c’est de la pêche et qu’il faut s’amuser! 

 

Quand tu penses à l’avenir de la pêche, qu’est-ce que tu aimerais influencer le plus?

Je veux aider à enseigner comment attraper et relâcher le poisson, et comment le manipuler. On n’a pas tous un membre de la famille ou un ami qui peut nous montrer les bases. Avec ma chaîne YouTube, je vise à enseigner ces compétences pour que TOUT LE MONDE puisse profiter de ces magnifiques lacs et rivières pour les années à venir. Je suis aussi devenu un grand défenseur du port de la VFI. C’est peut-être difficile de prendre l’habitude, mais avec les vestes de flottaison discrètes d’aujourd’hui, on oublie facilement qu’on en porte une.
 

 

À quel moment de l’année aimes-tu le plus pêcher?

Je dirais que la pêche de printemps est ma période préférée de l’année. Les jours sont longs, les poissons se déplacent en eaux peu profondes, tout s’anime dans les lacs après un long hiver couvert de glace. Pour le moment de la journée, c’est difficile de battre le coucher du soleil. C’est le moment où les poissons mordent, mais c’est aussi une magnifique lumière dorée qui crée une des meilleures « qualités d’éclairage » pour les photos et les vidéos.

Décris la plus belle journée de pêche que tu aies jamais vécue.

J’ai fait l’un de mes voyages de pêche les plus mémorables en compagnie de mon père et de mon grand-père. C’était sur la rivière Rouge au Manitoba, la journée était déjà un succès, mais juste au moment où le soleil se couchait, nous avons tous les trois attrapé des dorés trophées en 30 minutes. C’était formidable de partager un moment comme celui-là avec les personnes qui m’ont transmis la passion de la pêche.

Si tu pouvais aller pêcher avec une célébrité, qui choisirais-tu?

Je suis un grand admirateur de Peter McKinnon, un autre youtubeur canadien spécialisé dans la photo et la vidéo. Je me suis beaucoup inspiré de son style de réalisation. Je pense que ce serait une personne avec qui j’aurais du plaisir à partager un bateau et à créer du contenu génial un jour!

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